Approches
Une sélection
Beaucoup de chrétiens ont des convictions très arrêtées, qui les amènent à considérer que la façon dont leur église ou leur groupe croit et pratique est la seule bonne façon de croire et de pratiquer. Et ils y associent des obligations: faire ceci et non cela, célébrer comme ceci, etc. Suite
4 - 23 novembre 2004
A l'époque des premiers chrétiens, mais c'est apparemment encore le cas maintenant pour un certain nombre de chrétiens, l'existence passée du paradis terrestre apparaissait, sinon comme une réalité incontestable, en tout cas comme un fondement majeur de la réflexion chrétienne. Suite
8 - 17 décembre 2004
"Dieu" est un mot forgé par les hommes pour parler de ce qu'ils perçoivent et conçoivent des réalités spirituelles supérieures. Mais nous ne savons pas vraiment ce qu'il en est "au delà": cela nous dépasse. Suite
9 - 18 décembre 2004
Aider les chrétiens à approfondir leur foi, ce ne devrait pas être principalement leur transmettre un enseignement ou un savoir et leur énumérer des vérités; encore moins les leur imposer. Ce devrait être partager un amour pour Dieu et pour les hommes. Suite
14 - 14 janvier 2005
(..) On considérerait comme légitime qu'il y ait plusieurs façons de comprendre le message de Jésus, dans le dialogue et la charité, au sein d'une même grande église. Voir le texte
15 - 16 janvier 2005
Les textes du Nouveau Testament, comme ceux de l'ancien, ont été écrits par leurs auteurs en fonction des convictions, perceptions et façons d'écrire de leur époque. On l'a déjà dit plus haut, leurs conceptions de l'histoire, de la nature de l'univers etc., étaient bien éloignées des nôtres.
Il s'y ajoute, comme l'écrit Bernard Sesboüé "... l'obscurité du vocabulaire véhiculé par la tradition et la liturgie au regard de la culture contemporaine: divinisation, rédemption, justification, a fortiori sacrifice, expiation, satisfaction ou substitution, autant de mots qui semblent recouverts désormais d'une grande opacité et ne renvoient à aucune expérience ou réalité". Suite
16 - 25 janvier 2005
(..) C'est donc une sorte de discours de la méthode qu'il nous faudrait aujourd'hui, pour construire une théologie adaptée à notre temps:
"Ne considérer un mot, une image, comme appropriés, que si l'on n'a aucune occasion de le considérer comme inapproprié, impropre..."
Avoir le sens des limites des mots. Eviter les grands discours, les images et les affirmations trop simples. Voir le texte
17 - 4 février 2005
(..) les rituels religieux sont quelque chose qui n'a guère de sens pour les hommes de notre époque: le monde moderne ne fonctionne plus ainsi la plupart du temps.
Ce qui vient d'être dit plaiderait pour un changement assez radical de la façon de célébrer notre foi.
Sans que cela change la réalité de ce qui est célébré. Voir le texte
18 - 6 mars 2005
(..) Il s'agit en quelque sorte de considérer le monde de l'au-delà, que nous révèle Jésus, comme un monde "réel", et non comme un monde "divin", "sacré".
Un monde réel, c'est à dire un monde dont les lois ne sont pas nécessairement très différentes de celles de notre monde; mais avec comme axes majeurs l'amour et la croix, comme Jésus nous l'a fait connaître.
Et de raisonner, par rapport aux faits "Jésus" et "révélation" en général, de façon expérimentale, non dogmatique. Voir le texte
19 - 13 mars 2005
(..) Peut-être l'existence après la mort est-elle, avec certes beaucoup de changements, un peu du même type que celle que nous connaissons: un univers nouveau que nous aurons à découvrir (un peu comme un bébé qui naît découvre un monde nouveau) Voir le texte
24 - 22 mars 2005
Par tempérament ou en fonction des expériences qu'ils ont vécues, les hommes sont plus ou moins ouverts à des hypothèses autres que celles qui sont les leurs et sur lesquelles ils basent habituellement leurs convictions et leur action.
Ainsi par exemple pour les phénomènes "paranormaux", par rapport auxquels on trouve parmi les chrétiens comme dans le reste de la population aussi bien des gens qui pensent que cela n'existe "évidemment" pas, que des gens qui pensent qu'il y a peut-être là des choses que nous ne comprenons pas mais que la science éclairera éventuellement un jour. Suite
25 - 22 mars 2005
(..) Certains considèrent que ces phénomènes s'expliquent simplement par une excitation particulière du nerf optique à ce moment extrême. Mais il y a, dans les récits que l'on peut lire à ce sujet, bien plus que la rencontre avec un "être de lumière". Par exemple il est fréquent que la personne se trouve "hors de son corps" et l'observe de l'extérieur. Voir le texte
26 - 22 mars 2005
(..) Un livre étonnant, "L'explorateur de l'au-delà" (Editions "Le jardin des Livres" 2004) présente un récit publié pour la première fois en 1894 par un médium anglais. A travers ses particularités et ses limites ce livre propose une vision de l'au-delà que ceux qui ont l'esprit ouvert pourront juger très enrichissante.
Et ceci, qu'il s'agisse d'une description de la réalité de l'au-delà, ou d'une pure et simple invention! Voir le texte
27 - 22 mars 2005
(..) c'est bien de la façon de nous comporter ici et maintenant dont il s'agit: de vivre avec amour.
Comment les chrétiens individuellement et l'église ou les églises collectivement peuvent-ils vivre cet amour et le montrer par ce qu'ils disent et par ce qu'ils font?
29 - 23 mars 2005
On l'aura compris en lisant ces textes, leur auteur est partagé entre le désir de vivre et d'agir toujours dans l'amour, et une très grande insatisfaction vis à vis des pratiques et des théories de l'église à laquelle il participe (les autres, il lui est plus difficile d'en juger!).
Insatisfaction face aux liturgies, qui semblent dater d'il y a 3000 ans. J'ai lu avec plaisir ce que Soeur Emmanuelle a dit (..) Suite
30 - 23 mars 2005